Etienne TEN - FOUGERON
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France XX e
Contemporary Art
Artiste intemporel, Ten illustre avec talent les poèmes de son père sur la Beauce, sa région natale à laquelle il est profondément attaché. Vibrant hommage à la nature et à « son éternel recommencement », la palette automnale et hivernale de Ten, tout en nuance, se prête remarquablement à la poésie de « cette profonde houle et de l’océan des blés » chers à Péguy.
Etienne Fougeron père est né à Orléans en 1885. Juriste, lettré, très artiste, il pratiquait la peinture, la musique et la poésie. Il mourut dans sa propriété familiale de Villeprévost, en Beauce, en 1971. Son dernier fils, Etienne Fougeron, est un aquarelliste renommé sous le nom de Ten.
Source: laboutiquedemllejoys.tictail.com
La famille Fougeront cultive l’art de la fauconnerie de père en fils
Étienne Fougeron a transmis à son fils, la passion de la fauconnerie. Les deux hommes vont entamer ensemble une nouvelle saison de chasse.
Ils partagent les mêmes nom et prénom mais aussi le même amour de la nature, des oiseaux et de la chasse. Chaque week-end ou presque, Étienne Fougeron, père et fils, quittent l’ambiance urbaine de la région parisienne pour rejoindre la propriété familiale de Villeprévost, un hameau de Tillay-le-Péneux. C’est là, dans le cadre apaisant de la campagne beauceronne, qu’ils s’adonnent à leur passion commune : la fauconnerie.
Cette chasse au vol à l’aide d’un rapace dressé, Étienne Fougeron père la découvre par hasard, dans de vieux livres, pendant son enfance : « Ça m’a captivé. C’était pendant la Seconde Guerre mondiale, je vivais à Villeprévost, le dernier d’une famille nombreuse, un peu esseulé et entouré de chiens. J’ai déniché quelques faucons crécerelles et des éperviers dans le parc de la propriété et j’ai commencé à les dresser, en m’aidant des livres que j’avais trouvés. Mais je n’arrivais à rien du point de vue de la chasse. »
Alors qu’il poursuit des études littéraires, Étienne Fougeron rencontre le fondateur de l’Association nationale des fauconniers et autoursiers français (Anfa), « Abel Boyer, un vieux monsieur charmant qui vivait alors en Eure-et-Loir. C’est grâce à lui que je me suis investi dans l’association et que j’ai commencé à pratiquer plus sérieusement la chasse au vol. »
Le jeune père de famille, qui fait carrière dans la publicité et les relations publiques, renonce pourtant un temps aux oiseaux car il habite en ville. Mais sa passion est la plus forte : « J’avais envie de montrer à mes enfants l’art de la fauconnerie. Je suis allé acheter un rapace, près de Fontainebleau (Seine-et-Marne), et j’ai replongé jusqu’au cou. »
« Proche de la poésie »
Dans l’appartement de Versailles (Yvelines), les quatre enfants d’Étienne Fougeron grandissent avec les oiseaux apprivoisés de leur père. « On a eu des pies, des corbeaux et même un sanglier, raconte son fils qui travaille aujourd’hui dans l’immobilier. Je revois encore mon père aller au bureau avec son faucon. »
Baigné dans cette atmosphère « depuis tout-petit », Étienne Fougeron fils partage naturellement les penchants paternels pour les terrains de chasse. Les deux hommes ont longtemps traqué le gibier à pied et à cheval. Mais aujourd’hui, seule la fauconnerie fait encore briller les yeux du père.
« Ce qui m’enchante, c’est de suivre le vol du faucon dans le ciel. Moi, je joue le chien : je fais partir le gibier. Voir mon oiseau fondre sur lui est toujours très impressionnant. Il y a un côté esthétique, proche de la poésie, qui me fait rêver. »
« Ce mode de chasse n’est pas une sinécure, s’amuse le fils. Il demande beaucoup de stratégie qu’il faut adapter en fonction du temps, du vent, de l’humeur de l’oiseau… Au final, on prend très peu de gibier, ce qui permet de moins affecter la chasse dans une région où les animaux sauvages sont de plus en plus rares. »
« J’ai cru que je ne la reverrais plus »
Pas de perdreaux dans leur besace (il n’y en a plus en Eure-et-Loir) mais des faisans, des pigeons, des canards sauvages… à condition que les chasseurs arrivent avant que leur faucon pèlerin - une femelle achetée dans un grand élevage en Alsace - n’ait englouti sa proie.
L’an dernier, dans le Loiret, la demoiselle a échappé aux regards de ses propriétaires : « Elle s’est envolée très haut, attirée par un mâle venu lui conter fleurette. C’était en février, au début de la saison des amours. On a fini par la retrouver mais j’ai cru que je ne la reverrais plus. »
Hors période de chasse, Étienne Fougeron réalise des vols d’entraînement quotidiens ou presque, en lâchant des pigeons. Confié à un ami, son rapace est revenu d’Écosse, il y a quelques jours. Juste à temps pour l’ouverture de la chasse et émerveiller, encore et toujours, ses fauconniers.
Source: www.lechorepublicain.fr ...
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